Johann Bouganim Mort
Johann Bouganim Mort – Ici, vous pouvez lire gratuitement le livre de la mort de BOUGANIM. Dans la barre de recherche ci-dessous, vous pouvez saisir le nom de la personne décédée pour laquelle vous recherchez un avis de décès ou d’obsèques, ainsi que le nom ou le code postal de la ville où vous le recherchez.
Monsieur Johann BOUGANIM est décédé le 17 août 2017 à Issy les Moulineaux Morzine. Il avait 42 ans. L’acteur qui interprète un personnage autiste dans le film de Toledano et Nakache a été reconnu comme le “meilleur espoir masculin”, en raison de son interprétation d’un homme autiste qui est en réalité autiste.
Il a ri de bon cœur lorsque ses parents lui ont annoncé la nouvelle et a ensuite exprimé sa joie d’avoir fait l’objet d’une telle conversation. Benjamin Lesieur, alors âgé de 29 ans, a appris mercredi qu’il avait remporté le César du “meilleur espoir masculin”. Le 28 février, il affrontera Djebril Zonga et Alexis Manenti de “Les Misérables”, Anthony Bajon de “Au nom de la terre”, et Liam Perron de “School Life”, tous “prénommés”, depuis Décembre.
“Benjamin n’arrête pas de me demander quand sont les Césars”, c’est une question qui taraude depuis un mois Hervé Ruet, producteur exécutif de Hors normes. Chaque fois que je réponds, il dit: “Ah, n’est-ce pas lundi prochain” Le jeune homme fait un travail fantastique en incarnant Joseph autiste dans le chef-d’œuvre “Exceptionnel” d’Éric Toledano et Olivier Nakache, dans lequel Joseph insiste pour appuyer sur la sonnette d’alarme du métro, exige d’examiner les chaussettes de ses interlocuteurs et demande à plusieurs reprises s’il peut frapper sa mère.
L’acteur s’est présenté à nous comme “Emmanuel Moire” et nous a serré la main lors de notre rencontre mi-janvier. Il a poursuivi en parlant de l’enfant autiste nommé Johann Bouganim, qui a inspiré le personnage de Joseph. Il a ensuite déclaré: “C’était Le vent se lève”, en référence au fait qu’il avait gravi les marches du Festival de Cannes. Un inquiétant “Je sens que nous n’en sortirons pas” a été dit avant que la déclaration énigmatique ne soit faite.
“C’est un vrai talent créatif”
Quand on a vu Éric pour la première fois, on a tout de suite été attiré par Benjamin, raconte le réalisateur. Nous pensions: C’est un poète, et nous avions raison. Et les spectateurs ont ressenti les mêmes émotions que nous. Toledano et Nakache ont accueilli les ateliers de Benjamin Lesieur pendant une année entière.
Le décor lui est aussi naturel que la scène. C’est un génie troublé, mais son art est révolutionnaire. Hervé Ruet convient que Benjamin est un expert consommé dans son domaine. Il est incapable de lire le texte, mais il peut facilement retenir ce que nous lui disons. Puis il l’invente au fur et à mesure; Benjamin est la raison pour laquelle Bruno de Vincent Cassel laisse Joseph reposer sa tête sur son épaule.
Olivier Nakache a présenté son élève au groupe lors du dîner des révélations des César du 13 janvier. Lorsqu’on lui a demandé de résumer ses sentiments à l’égard de Benjamin Lesieur, il a dit doucement et avec admiration: “Je vous souhaite à tous de croiser la route de Benjamin Lesieur car nous ne sommes pas les mêmes avant et après”.
Je ne peux pas dire que c’était un risque parce que les interprètes étaient activement engagés dans la réalisation de ce film. Lorsque nous les avons contactés, nous n’avions pas encore terminé le script, mais même si nous l’avions fait, il aurait été difficile de lire uniquement le script sans engager le coût d’un voyage à l’organisation.
Nous pensions qu’après s’être immergés un moment dans ce groupe, ils pourraient découvrir le sentiment profond que nous avons pour “Au Silence des Justes” dans la prémisse de l’histoire. Nous avons voulu retranscrire l’éventail des sentiments présents car ce qui s’y passe défie toute analyse aisée.
Nous avons préféré que Vincent Cassel et Reda Kateb dirigent ce département. Nous pensions faire ce film depuis au moins une décennie, et quand nous nous sommes enfin sentis prêts, nous nous sommes dit que nous avions une tonne de trucs géniaux. Même le processus d’écriture serait impossible sans acteurs. La question est alors devenue: “Qui devrait jouer Stéphane, et qui devrait jouer Daoud” Les deux noms ont été immédiatement suggérés.
Nous avons décidé de leur rendre visite dans l’espoir que leur enthousiasme potentiel nous inciterait à nous mettre au travail sur notre manuscrit. Aucun de ces groupes n’est correct. Je n’avais jamais rencontré Olivier et Eric auparavant. Cependant, j’ai regardé leur documentaire intitulé “Nous devrions en faire un film” immédiatement après avoir pris notre premier café ensemble.
Les deux groupes présentent des interviews et des vignettes quotidiennes. On voit aussi Stéphane et Daoud collaborer sur des projets dans des camps d’été et des avant-postes coloniaux. Voir des films avec Eric Toledano et Olivier Nakache, apprendre sur eux etleur travail, les rencontrer et passer par leurs réseaux m’ont amené à lire le scénario de ce film.
Lorsque nous rentrions de notre visite aux deux organisations sur le scooter d’Olivier, je me souviens lui avoir dit à quel point je tenais au projet à l’époque. C’était quelque chose que j’anticipais. Avant même de lire le scénario, le cœur du film que nous devions faire était incroyablement puissant, bien structuré et engageant.
Tout ce qui s’est passé, a été dit ou a été visible dans les différents lieux a été reflété dans le scénario, qui est arrivé plus tard. Reda est allé en amont pour traîner avec Daoud. Nous pensons que toutes les demandes, planifications et discussions doivent avoir lieu avant le début du tournage.
Une fois sur le plateau, les choses ne peuvent s’empêcher de se mettre en place. Vous deviez maîtriser l’art de la transcription gestuelle et convaincre les autres que vos capacités étaient intrinsèques. Les comédiens portent le spectacle. Je suis allé au Maroc avec Daoud avant le début du tournage pour entrer dans le personnage.
La façon dont il interagit non seulement avec la communauté des autistes mais aussi avec le personnel administratif est assez belle, et j’espérais m’inspirer de lui et tenter de capturer cela. L’air mystérieux qu’il dégage est palpable, et j’ai cherché à le capturer. La seule façon d’y parvenir était de passer du temps les uns avec les autres.
J’ai sauté sur l’occasion de me rendre à Ouchda avec lui pour l’inauguration d’un immense centre pour autistes qui serait achevé en un an. C’était fantastique et nous sommes restés quatre jours. Je suis allé au Maroc, en Afrique, pour le rencontrer et en savoir plus sur l’autisme là-bas. Engagez-vous dans une conversation de grande envergure et testez ses capacités de persuasion aux échelons administratifs.
Je pense qu’une graine a été semée à ce moment-là, et j’avais suffisamment de données pour produire non pas un biopic de Daoud, mais une interprétation, la plus juste possible. Il est fort probable qu’ils aient été les premiers à le remarquer. En travaillant sur ce film, Eric et moi avons ressenti le poids le plus lourd de la responsabilité.
Concernant les pédiatres, les psychologues, le personnel hospitalier, et Stéphane et Daoud. Jamais nous n’avons eu l’intention de cacher la vérité. En même temps, nous voulions faire un long métrage de fiction plutôt qu’un documentaire. Le documentaire avait déjà été tourné et monté. Faire un film dans ce contexte signifiait capturer toute la gamme des émotions humaines et la profondeur des personnages présents dans de tels réseaux.
La photo a eu un effet profond sur Stéphane et Daoud. Ils ont tout de suite pensé à la famille en nous disant: “Ça va nous faire économiser dix ans de travail, le film va mettre en lumière ce que vivent ces familles”. “Tout de suite, le sujet s’est tourné vers les enfants. Le personnage de Vincent Cassel, Stéphane Benhamou, a dit: “Eh bien maintenant, je devrais peut-être voir ‘Intouchables'” (rires). A Cannes, nous l’avons emmené voir le film.
Il n’y avait pas beaucoup d’indices dans ses réactions pour suggérer s’il l’appréciait ou non. Le fait qu’il parle beaucoup lors des visionnages de films suggère cependant qu’il apprécie l’expérience. Il a l’air ravi même sur les photos officielles de Cannes. Toutes les photos avec lui sont magnifiques. Il semble être perdu dans ses pensées, mais nous pouvons dire qu’il pense que tout va bien. Nous avions toujours des gardes de sécurité sur place pour assurer la sécurité des personnes autistes.
Bien que Stéphane et Daoud n’étaient pas présents lors du tournage, ils étaient représentés par des conseillers, des psychologues et des éducateurs du groupe “Turbulences” auxquels ils sont affiliés pour leurs efforts créatifs. Nous voyons ces gens comme une structure vraiment rassurante qui les encourage à s’exprimer pleinement.
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